Dimanche 18.05.25 – Le Plessis Dorin

Dimanche 18.05.25 Le Plessis Dorin

2 boucles –  Organisateur : Marie Agnes et Annie L.

17 vaillants randonneurs ont affronté une longue journée de découvertes en parcourant 20 km de sentiers tantôt longeant des étangs ou s’enfonçant dans la forêt.

Pour commencer : Visite de la très belle EGLISE (XIIème)  du Plessis-Dorin en  pierre de roussard  et grison :

Dès le très beau porche en bois du caquetoire ou ballet, qui a bénéficié d’un astucieux aménagement, découverte des joyaux  historiques et architecturaux de l’église sous la conduite de Monsieur Bernard Malcor, historien passionné et passionnant et intarissable sur la vie de « son » église : le tiroir à deniers,  la bénédiction de la descendance du curé !!!

Parmi ces joyaux :

  • douze peintures monumentales de la 1ère moitié du XIX siècle inscrites aux Monuments Historiques, celles de 8 Saintes : Emérence, Hélène, Apolline, Adélaïde, Geneviève, Cécile, et de quatre Saints : Eutrope, Pierre, Paul, Marc, Matthieu, Luc. A noter que les Saintes décorent les murs de la nef tandis que les Saints se montrent sur les murs du chœur!
  • des tableaux : annonciation (XVII et XIX siècles),  mise au tombeau (XVIII siècle), …
  • des boiseries de très belle qualité dont celles des fonds baptismaux datant a priori du XVI siècle
  • un retable principal,  un maître autel, un tabernacle …
  • la sculpture en bois de la tête de Bonaparte en bas de l’escalier de la chair à prêcher
  • des statues en pierre dont celle de Sainte Apolline

sans oublier la charpente en bois entièrement décorée ni le magnifique lustre bleu en verre de 1900 provenant de la verrerie du Plessis-Dorin.

M. Malcor nous a aussi ouvert les portes de la sacristie dont les placards nous ont révélé des chasubles du XVIII siècle inscrites aux Monuments Historiques.

En introduction, il nous avait accueillis dans les lieux de l’ancienne seigneurie abritant sa demeure et un superbe jardin d’où l’on peut admirer la campagne et forêt alentours.

Après cette belle découverte, nous partons sur les chemins qui nous mèneront jusqu’à la Verrerie très bien réhabilitée que nous ne pourrons pas visiter mais découvrir de l’extérieur.
Nous traverserons le village des ouvriers où il reste encore de jolies maisonnettes restaurées avec goût et respect de l’architecture de briques. Rappelons que la Verrerie dite aussi du Chêne Bidault ou de Montmirail ouverte en 1454  a fermé ses portes en 1952. Elle usinait surtout des pièces de verres pour les laboratoires et un peu de vaisselle assez épaisse. Comme la production n’était pas marquée il est très difficile aujourd’hui, même en brocante, d’en retrouver des exemplaires.

A midi, nous revenons pique-niquer près de la mairie où sommes accueillis par l’adjointe au Maire.

Après le repas départ pour SOUDAY pour la suite de notre randonnée toujours sous un chaud soleil.

Après de petites grimpettes, nous atteignons le château de GLATIGNY où nous attend la propriétaire Mme de Pontbriand. Là aussi, c’est une dame énergique,  passionnée et passionnante qui nous raconte la longue histoire de sa demeure ancienne propriété d’une branche de la famille du Bellay transformée en château au XVI siècle grâce aux plans de Rabelais demandés par Martin du Bellay. Depuis, la demeure a connu plusieurs propriétaires  avec une continuité familiale depuis 1836, où après avoir été vendu comme bien national, le château  a été acheté en 1836 par la famille d’Arsigny qui entreprit de nombreux travaux, dont la construction de la ferme, des communs, de la grille d’entrée. Sans surprise, l’entretien du château fait de briques, de silex, de pierres de roussard et de grison n’est pas simple et dans son état actuel c’est une très grande demeure difficile à habiter.

Outre le château, le parc et les communs de différentes époques (vastes écuries, voitures à cheval, calèches, pigeonnier, église) sont tout aussi magnifiques et très bien réhabilités.

Puis retour à Souday, en longeant le moulin de Glatigny où un bélier Bollée permettait d’alimenter le château en eau à partir de la seconde moitié du XIX siècle et en découvrant dans les grimpettes des vues exceptionnelles du château perché sur son éperon …

A l’arrivée, pour les « encore curieux »,  visite de l’église typique par ses deux niveaux.

18h c’est l’heure du retour !